vendredi, octobre 18, 2024

Expos d'été au château

Outre l'art aborigène, le château de Gratot offrait ses murs à deux artistes.






Pauline Bailly et ses femmes-nuages




 




 Geneviève Verrier," textilienne"







Les Femmes nuages – Pauline Bailly

"Nimbophile et rêveuse, Pauline Bailly peint exclusivement des portraits de femmes parées d'un nuage sur la tête.

 Ces Femmes-Nuages sont le lien entre le concret et les rêves, une ambiguïté entre deux mondes, à mi-chemin entre le surréalisme et l'impressionnisme. Les nuages sont la condensation des états d'âme, des vapeurs de rêves, des nuées mélancoliques, comme un voile de poésie enraciné au milieu de paysages, de décors terrestres ou célestes. Ces Femmes-Nuages sont des gardiennes de leur univers mais aussi de ceux des spectateurs, qui projettent leurs histoires et rêves. Le style de l’artiste, qualifié de surfiguration, n'est ni totalement surréaliste, ni impressionniste, mais plutôt une fusion unique où l'imaginaire embrume le réel. La peinture à l'huile permet d'atteindre transparence et finesse, reflétant la douceur des Femmes Nuages. Ces œuvres évoluent sur plusieurs mois, intégrant de nouvelles influences, et capturent les sentiments d'un moment de vie, au-delà de l'instant présent. La technique utilisée, avec des coups de pinceau fluides et des transitions de couleurs délicates, crée une impression de mouvement. Les nuages se mêlent aux coiffes des femmes, donnant l'illusion qu'elles se transforment et évoluent constamment, comme si le vent les portait à travers les toiles, ajoutant une dynamique vivante à chaque tableau !"

 

Art textile – Geneviève Verrier

"Geneviève Verrier, Textilienne, parle avec des fils, des points de broderie et des pigments sur des vieux draps. Les surfaces explorées évoquent la mémoire des lieux, les traces sur les murs et vous invitent aux souvenirs. La subtilité des couleurs révèle les émotions ressenties. L’aiguille glisse entre les fils de lin ou de coton et les points brodés relient passé et présent. Son travail se nourrit de la mémoire des murs : ressentir ces vibrations, ces appels, s’interroger devant des signes parfois abstraits pour témoigner. Elle arpente nos régions en quête de ces moments-là et une maison abandonnée, un mur qui laisse flotter des vieux rideaux, des papiers peints sont toujours l’expression d’un grand vide, d’un émoi. La psychologie de l’invisible nous parle de nous : ce qui nous touche, ce qui nous fait, ce qui nous habite. Faire revivre ces espaces vécus à l’aide de ses outils : pigments, fils, vieux draps et points de broderie main et machine, est une nécessité. Passionnée d’histoire, Geneviève Verrier conjugue au présent les savoir faire traditionnels pour susciter les créations de demain. La connaissance des traditions et la maîtrise de nouvelles techniques permettent de sauvegarder ce patrimoine qui trame notre existence : le textile. Dans son atelier, elle associe les éléments et travaille les impressions pour donner du sens à la matière."


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