vendredi, octobre 25, 2024

Journée des peintres (2)



à l'abbaye de Cerisy-la -Forêt 


Pauline Bailly,qui a exposé à Gratot ,  a mis en scène une femme-nuage dont le cou s'orne d'un collier fait des vitraux de l'abbaye



(Photos d'Evelyne, merci ! )




Yannick Ollitrault a fait figurer, au pied de l'abbaye, des personnages qui portent l'abbatiale. -
Article de Michel Raimbeault


mardi, octobre 22, 2024

Journée des peintres (1)

                                                                  Souvenir d' été: 

                                                      peinture et plein soleil à l'abbaye de Cerisy













Merci, Evelyne !



Croquis

Aquarelle



Pastel 


Aquarelle encadrée -à la maison 

vendredi, octobre 18, 2024

Expos d'été au château

Outre l'art aborigène, le château de Gratot offrait ses murs à deux artistes.






Pauline Bailly et ses femmes-nuages




 




 Geneviève Verrier," textilienne"







Les Femmes nuages – Pauline Bailly

"Nimbophile et rêveuse, Pauline Bailly peint exclusivement des portraits de femmes parées d'un nuage sur la tête.

 Ces Femmes-Nuages sont le lien entre le concret et les rêves, une ambiguïté entre deux mondes, à mi-chemin entre le surréalisme et l'impressionnisme. Les nuages sont la condensation des états d'âme, des vapeurs de rêves, des nuées mélancoliques, comme un voile de poésie enraciné au milieu de paysages, de décors terrestres ou célestes. Ces Femmes-Nuages sont des gardiennes de leur univers mais aussi de ceux des spectateurs, qui projettent leurs histoires et rêves. Le style de l’artiste, qualifié de surfiguration, n'est ni totalement surréaliste, ni impressionniste, mais plutôt une fusion unique où l'imaginaire embrume le réel. La peinture à l'huile permet d'atteindre transparence et finesse, reflétant la douceur des Femmes Nuages. Ces œuvres évoluent sur plusieurs mois, intégrant de nouvelles influences, et capturent les sentiments d'un moment de vie, au-delà de l'instant présent. La technique utilisée, avec des coups de pinceau fluides et des transitions de couleurs délicates, crée une impression de mouvement. Les nuages se mêlent aux coiffes des femmes, donnant l'illusion qu'elles se transforment et évoluent constamment, comme si le vent les portait à travers les toiles, ajoutant une dynamique vivante à chaque tableau !"

 

Art textile – Geneviève Verrier

"Geneviève Verrier, Textilienne, parle avec des fils, des points de broderie et des pigments sur des vieux draps. Les surfaces explorées évoquent la mémoire des lieux, les traces sur les murs et vous invitent aux souvenirs. La subtilité des couleurs révèle les émotions ressenties. L’aiguille glisse entre les fils de lin ou de coton et les points brodés relient passé et présent. Son travail se nourrit de la mémoire des murs : ressentir ces vibrations, ces appels, s’interroger devant des signes parfois abstraits pour témoigner. Elle arpente nos régions en quête de ces moments-là et une maison abandonnée, un mur qui laisse flotter des vieux rideaux, des papiers peints sont toujours l’expression d’un grand vide, d’un émoi. La psychologie de l’invisible nous parle de nous : ce qui nous touche, ce qui nous fait, ce qui nous habite. Faire revivre ces espaces vécus à l’aide de ses outils : pigments, fils, vieux draps et points de broderie main et machine, est une nécessité. Passionnée d’histoire, Geneviève Verrier conjugue au présent les savoir faire traditionnels pour susciter les créations de demain. La connaissance des traditions et la maîtrise de nouvelles techniques permettent de sauvegarder ce patrimoine qui trame notre existence : le textile. Dans son atelier, elle associe les éléments et travaille les impressions pour donner du sens à la matière."


SOURCE :

lundi, octobre 14, 2024

"Des hommes et des rêves" au château de Gratot


Une très belle exposition s'est tenue cet été, du 5 juillet au 22 septembre. au château de Gratot.

La galerie "Le temps du rêve" , dirigée par Marc Yvonnou, présentait des oeuvres -certaines de très grand format- 

des panneaux informatifs (Cliquez pour agrandir)

 et une vidéo .






Art aborigène d’Australie – Collection




"La galerie Le Temps du Rêve L'art aborigène d'Australie trouve son origine dans un pays-continent aussi vaste que l'Europe, avec une histoire remontant à soixante-dix mille ans, selon de récentes recherches.

L’exposition met en lumière une région culturellement homogène située au centre de l'Australie, où le mouvement pictural aborigène a émergé en 1971, à Papunya. Cette communauté aborigène, composée de divers groupes linguistiques, a rapidement acquis une renommée mondiale, faisant basculer l'art tribal vers l'art contemporain.

Les œuvres aborigènes vont au-delà de la simple dimension artistique, incarnant les concepts fondamentaux du Rêve et du Temps du Rêve, essentiels pour les Aborigènes.




Selon leurs croyances, la terre, autrefois sans vie, a été façonnée par des Ancêtres créateurs dotés de pouvoirs extraordinaires. Ces êtres se sont manifestés sous des formes naturelles et ont donné vie aux plantes, aux animaux et aux humains, tout en transmettant aux hommes leurs langues, leurs lois et des objets sacrés et profanes.

Le Rêve est un espacetemps continu où passé, présent et futur coexistent, permettant aux Ancêtres de communiquer avec les vivants. Les traces de leurs actions, visibles dans la nature, imprègnent les œuvres aborigènes, qui reflètent ainsi une riche histoire spirituelle et culturelle, reliant profondément les Aborigènes à leur terre.




Chaque œuvre aborigène propose plusieurs niveaux d'interprétation, accessibles aux initiés. Elles racontent les histoires des Ancêtres, leurs célébrations et interactions avec le paysage, reflétant la vision personnelle de l'artiste. Les signes sacrés des rites ancestraux, visibles sur ces toiles, incarnent la spiritualité et l'art."

Crédits(c) Communiqué de presse Château de Gratot

Crédits(c) Communiqué de presse Château de Gratot

"Transposées sur des supports durables, ces peintures symbolisent le mouvement à travers le temps et l'espace, illustrant le lien éternel entre les Aborigènes et leur monde spirituel.




Marc Yvonnou, directeur de la galerie Le Temps du Rêve et spécialiste depuis plus de 30 ans de l’art aborigène d’Australie est le commissaire de l’exposition."

« Nous sommes résolument pour une lecture peu schématique de l’art
aborigène. Nous cherchons à partager ces histoires du « Dreamtime » en
proposant des œuvres de grands initiés. Ces artistes ont non seulement
transformé l’image que les gens se sont forgés des Aborigènes mais ont
permis une reconnaissance internationale, un relais économique pour leur
famille et une sauvegarde partielle de leur culture. Forts cette attache au monde sacré du Rêve, la liberté artistique est bien réelle et certains ont su bousculer les frontières, les conventions picturales et hissé l’art aborigène au plus haut niveau. »



 

jeudi, octobre 03, 2024

Dior,couturier visionnaire

 "La maison de mon enfance était crépie d'un rose très doux, mélangé avec du gravier gris, et ces deux couleurs sont demeurées en couture mes teintes de prédilection".


Au premier plan, la robe "grand bal", tenue de bal rose pâle (collection printemps -été 1949, ligne Trompe-l'oeil) illustre ce souvenir de Christian Dior.

Marqué par le carnaval de Granville, il gardera le goût des  fêtes en créant des costumes de gala pour les grands bals de l'aristocratie .


"Je griffonne partout, au lit, au bain, à table, en voiture, à pied, au soleil, sous la lampe, le jour, la nuit".
Ayant dû cesser son activité de galeriste après la crise de 29, il  dut chercher à gagner sa vie.
Il fut initié au dessin de mode par un  ami, Jean Ozenne, ce qui lui permit d'entrer   comme modéliste chez les couturiers Robert Piguet et Lucien Lelong.



          Ligne A: à l'image de la tour Eiffel


          La révolution New look rompt avec l'esthétique de l'avant et de l'immédiat  après guerre.


Plus de lignes droites pour le buste, plus d'épaules aux angles nets de la silhouette des femmes soldats, mais des "épaules douces, bustes épanouis, tailles fines comme des lianes et jupes larges comme corolles".

Le rêve du couturier était "d'habiller une femme Christian Dior de la tête aux pieds ", et pour lui "une femme sans chapeau n'est jamais complètement habillée".








"Les non-initiés considèrent le métier de couturier comme un mélange de folies, de caprices, de rêves, d'argent gaspillé, de légèreté...En réalité, derrière cette façade de parfumes, de tulles, de mannequins, de colifichets, derrière tout ce qu'on appelle falbalas, il y a une affaire commerciale".

Robes faites à petite échelle dans mes ateliers de la maison Dior reprenant les modèles Haute couture de tous les créateurs de la maison. 

                          Minis  de modèles créées entre 1948 et 2014. Collection DIOR Héritage 


                                La réussite par les femmes, l'argent, les voyages avait prédit la voyante.

                                      "En bon Granvillais, j'ai le pied marin".
En 1948, Dior lance sa maison aux Etats-Unis, et, la mode étant aux croisières, il lance une collection du même nom, avec des tenues faciles à porter et à transporter, idéales pour de longs séjours en paquebots sous d'autres  latitudes. 


Actuellement, les destinations lointaines inspirent toujours les stylistes  de la maison  Dior qui créent chaque année une collection Croisière .


Le Japon est l''un des pays qui fit rêver Christian Dior enfant , ainsi que Charlotte Perriand qui y séjourna entre 1940 et 1942, puis entre 1953 et 1955.



Les collections récentes s'inspirent encore des vêtements traditionnels japonais, que ce soit pour leur coupe, leurs tissus ou leurs motifs.
Ainsi, au centre de la vitrine, cette spectaculaire tenue, créée par Galliano "Mita-San", look 11, tailleur 
en rabane écru brodé.


Des références à l'Afrique se lisent dans d'autres créations.
A gauche: Look 46 , robe bustier imprimée de toile de Jouy tropicale avec la méthode du wax.
Modèle présenté au coeur de Marrakech dans le palais El Badi.
Coll. 2020, Christian Dior par Maria Grazia Chiuri

A l'arrière-plan, voici une  robe au broché "luxueux "dont la ceinture drapée s'orne d'un noeud rappelant un obi , ceinture du traditionnel kimono.


               Plus sobre, mais très raffinée, cette robe droite évoque irrésistiblement l'Orient.

 




Lien personnel ici/mélimailart: dessin d 'Emmanuel Chaunu /J'aDIOR  


Journée des peintres (2)

à l'abbaye de Cerisy-la -Forêt  Pauline Bailly,qui a exposé à Gratot ,  a mis en scène une femme-nuage dont le cou s'orne d'un c...