mardi, septembre 23, 2014

Nouvelles virées au festival'Vire :apparition

"Histoires de la maison blanche",d' Arno Arts
ou
Wunder kammer: cabinet de curiosités

Sise du  côté de Fervaches -et non de la Chapelle -sur -Vire , comme l'indiquait la brochure"Parcours Art et Environnement"-
il a fallu, pour la trouver, une bonne marche sur la voie verte, longer la Vire, s'étonner du greffon d'Eric Mareau, admirer une ancienne maison d'éclusier devenue maison d'habitation, grimper sur un sentier aux arbres enrubannés  par Gilles Appert, puis , après une côte rude, passer devant les vastes bâtiments d'une ferme, caresser un cheval en quête de compagnie...
(Voir la photo numéro 4 ici)
Et, sur la route pentue, voir enfin apparaître sa structure aérée,  véritable coffret de nuages :
"Histoires de la maison blanche", Arno Arts

Présentée, dans la brochure comme "un tabernacle ou un sanctuaire", marquée par "la sérénité du lieu et la connotation religieuse de son nom, la Chapelle-Sur-Vire", cet "édifice aux murs ajourés comme une dentelle",acquiert, en plein champ, une présence matérielle qui n'exclut pas spéculations et rêveries.


Article et video ici /festival des bords de Vire

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DANS LES MAISONS LA LUMIÈRE

Dans les maisons la lumière par instants
Vient des étangs qui creusent le vallon
Entre les blés, les sapins et les vignes

Des éclats de soleil comme des éclats de vitre.
Eugène GUILLEVIC, Terraqué, Gallimard. (1907-1997)



RENTRE… (extrait)

Rentre dans ta chambre d’où l’on
voit vivre les mille fenêtres,
laisse la palme des saisons
se dessécher, pourrir, renaître,
pour posséder, il suffit d’être,
enferme-toi dans ta maison.
Henri THOMAS, Signe de vie, Gallimard. (né en 1912)


AU FOND DU JARDIN

Au fond du jardin se tient la maison, malgré les portes ouvertes pas une voix n’en monte. Il en est ainsi souvent à la campagne. Alors celui qui revient: soldat en permission, missionnaire des pays chauds ou adolescent sans métier franchit un seuil. La vaisselle reste calme. L’horloge à poids de pierre marche. Le village a émigré aux champs. Solitude sur les routes, au levant comme au couchant, mais chaque feuille des haies lutte à plein contre sa mort. Alors le revenant prononce la phrase consacrée: « Y a-t-il du monde? » Les choses montrent un tel regard qu’il lui faut bien admettre qu’il n’y a personne. Jusqu’à quand? Il est vrai qu’on ne peut s’asseoir pour attendre en pleine lumière.
Jean FOLLAIN, Tout Instant, Gallimard.

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Poèmes sur le thème de la maison , ici

20 commentaires:

  1. Anonyme8:05 AM

    º° º°。☆ ★彡

    Hello et MERCI chère Miss_Yves pour cette belle publication autour du festival'Vire !!!
    Tes photos sont SUPERBES et me transportent à cette expo intéressante.

    Encore merci.

    GROS BISOUS D'ASIE vers la Normandie.
    Bonne continuation !!! ✿✿º°。

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  2. Elle me plait bien cette Maison Blanche, Toute vitrée avec une porte elle me ferait une belle serre pour rentrer mes plantes l'hiver.
    Pas très loin d'ici, il y a une autre Maison Blanche qui fut célèbre fut un temps ; sais-tu où ?

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    1. Je ne vois pas...

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    2. Elle existe toujours ; elle est situé dans un virage, ça ne te dis rien ?

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    3. "Pas loin d'ici" : tu veux dire dans la Sarthe?

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    4. Circuit des 24 heures du Mans ?

      C'est dur les devinettes dès le matin!

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    5. Gagné !
      C'est le virage de Maison Blanche, mais qui n'est plus sur le circuit maintenant, mais juste à côté. Ce virage était réputé dangereux, il y a eu beaucoup d'accidents dont des mortels.
      Je t'envoie une photo.

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  3. Coucou Miss Yves.
    Tu dis maison de la lumière !
    Je dirais maison des courant d'air !
    Très bonne journée.
    A + :o)

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  4. on se croirait à marseille...! j'aime!

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  5. C'est une petite maison qui se mérite !
    Mais le prix à payer n'était pas trop lourd !
    C'est une cage à rêves, qui protège son occupant comme une tente sans lui cacher les étoiles (nous avons, un été, campé sous les chênes liège entre la bastide de mon beau-frère et de ma belle-soeur et leur bergerie, là où l'année dernière nous avons trouvé des traces de museau de sanglier)...

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  6. mais c'est extraordinaire cette maison...quelle poésie et tes citations s'accordent à merveille !
    Merci

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  7. J'aime beaucoup, beaucoup le texte de Jean Follain !!!

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  8. Elfi a raison, j'ai de suite pensé au musée de Marseille. Mon Chéri l'a vu en passant sur le port, il trouve ça moche, mais la petite maison blanche est belle.

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  9. Tous les maillons sur le parcours semblent tendre vers cette maison a ciel ouvert, cette maison a idees larges, cette maison a reves eveilles...
    Le texte de Jean Follain lui convient parfaitement.

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  10. J'ai parcouru les poèmes sur la maison, je vois qu'elle est source d'inspiration.
    J'aime bien les textes d'Eugène Guillevic.
    En Allemagne aussi quand une maison est terminé ou un agrandissement, on pose une bouquet sur la cime du toit.

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  11. Cette banniere: un bout de nature plus que nature devant nos yeux! C'est beau.

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  12. C'est ravissant !
    (j'ai failli louper le plus beau, heureusement que je je suis revenue en arrière)
    Cette maisonnette en dentelle enchante l'imagination. J'aimerais la voir de nuit avec un chandelier allumé à l'intérieur.

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    1. Sans conteste, c'est la plus belle réalisation du festival-si l'idée de beauté a encore un sens-en tout cas pour moi !

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