Mi-février,1917, Picasso se rend à Rome avec Jean Cocteau pour travailler aux décors, costumes et rideau de scène du nouveau ballet de Diaghilev, Parade. ( Présentation en vidéo)
(voir extrait du ballet en Vidéo )
Il fait la connaissance d'une des danseuses de la troupe, Olga Khohhlova, qu'il épousera en juillet 1918.
Ce portrait de facture néoclassique en hommage à Ingres, fera l'objet de critiques chez ses contemporains.
Portrait d'Olga dans un fauteuil, Montrouge,
automne 1917
H/T, 130x88,8 cm
Dans cette biographie illustrée de Picasso, on peut voir l'épreuve gélatino-argentique
(18X24cm ) correspondant à ce portrait, épreuve attribuée à Emile Délétang et à Picasso, qui annonça de cette manière son mariage à Gertrude Stein.
Au centre: Olga au col de fourrure
Etudes, Paris, 1920-1922, H/T 110,5x81 cm
Que photographie donc cette dame vêtue de couleurs complémentaires ?
La chèvre, plâtre original de 1950
Assemblages: panier d'osier, tige de palmier, bouts de bois, ceps de vigne, pots à lait , ferraille.
"Qu'est-ce que la sculpture? Qu'est-ce que la peinture? On se cramponne toujours à des idées vieillottes, à des définitions périmées, comme si le rôle de l'artiste n'était pas d'en donner de nouvelles..."
Buste de femme au chapeau rayé, 1939, H/T, 81x54 cm
A droite: grand nu au fauteuil rouge, Paris, 5 mai 1929 H/T195 X 129
C'est un contrepoint cruel au portrait d'Olga, peint douze ans plus tôt: le cri et la dislocation s'opposent à l'harmonie du tableau réalisé en 1919
A gauche: Grande nature morte au guéridon ,11 mars 1931, H / T 195 X 130, 5 cm
Cette nature morte toute en courbes dissimule un hommage à sa jeune maîtresse, Marie-Thérèse Walter, dont il ne peut pas encore dévoiler le corps en peinture.
(^‿^)✿
RépondreSupprimerBonjour chère Miss_Yves !
Merci de nous emmener au Musée Picasso à Paris !!!
J'adore la "Grande nature morte au guéridon" ! SUPERBE !
Bon début de semaine et grosses bises en direct d'Asie vers la Normandie !!!!❀.•*´¨`*•.✿
Picasso, un génie et comme tel pas facile à vivre...Olga en a fait l'expérience...d'autres suivront !
RépondreSupprimerj'espère un jour aller à l'hôtel Sallé
La dame aux couleurs complémentaires me met en joie. Crois-tu qu'elle avait conscience de sa parenté vestimentaire avec le tableau ? :-)
RépondreSupprimeroh non! certainement pas ! J'aime bien ce genre de rencontre hasardeuse!
SupprimerCoup de coeur tout particulier pour la chèvre ! Un peu moins pour la "dislocation" de ses amours en peinture :-)
RépondreSupprimerVue au naturel, on est surpris par ses dimensions imposantes, alors qu'en reproduction, elle est riquiqui
SupprimerMerci chère poète !
RépondreSupprimerJe l'adore la 7 :-)
J'aime bien le portrait d'Olga et le petit Arlequin.
RépondreSupprimerLa chèvre me plait assez aussi.
Par contre je préfère les nus de Modigliani.
Extraordinaire, il ne faut pas trop penser aux relations de Picasso avec les femmes quand on regarde ses œuvres mais seulement les laisser nous envahir.
RépondreSupprimerUn de ses rideaux "Minotaure en habit d'Arlequin" est exposé en ce moment à Toulouse, il n'est pas exposé tout le temps a cause de l'usure due à la lumière.
Comme dans le cas de V. Hugo, il faut préférer l'œuvre à la vie privée , disons "sentimenale "
RépondreSupprimerdes tableaux de toutes ces périodes j'aime assez la comparaison
RépondreSupprimerune très belle visite et si bien présentée, j'aime beaucoup tous ces tableaux!
RépondreSupprimerPeut-être que Picasso n'aurait pas été le même sans ses femmes ? Les égéries n'ont pas compté pour des prunes et apparemment elles y ont trouvé leur compte puisque sans lui la vie leur semblait insipide
RépondreSupprimerBeau travail de documentation et merci aussi pour le reportage.
RépondreSupprimerLes photos sont superbes.
Belle soirée.
Roger
je me réjouis de voir ces photos ...à la maison..bises
RépondreSupprimer