Clôture de l'exposition Madeleine Dinès en toute intimité .
Ce quadruple autoportrait, vu dans un miroir de barbier, avait été choisi pour les affiches et cartons d'invitation de l'exposition.
On comprend pourquoi!
Lien personnel ici
(Trois photos aimablement communiquées par Aurélien Dartora, médiateur culturel
au musée de Saint-Lô)
Tableau de Madeleine Dinès à comparer avec l'escalier intérieur du Prieuré de Maurice Denis.
(Lien communiqué par Tilia, qui avait été intriguée par son titre:)
site monumentum
On peut y voir une allégorie de la vie, et plus particulièrement des âges d'une vie de femme.
Quel contraste si on le compare avec l'autoportrait ci-dessus, gracieux et coquet!
Ici prime la sévérité, l'austérité dans l'agencement des couleurs et le hiératisme des poses.
Conseil ou mise en garde de l'aïeule ?
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FIGURES DES CAMPAGNES
Les gants blancs du berger
Pour son jour de mariage,
Cette femme silencieuse dans la paix des étains
Qu'elle fait reluire dans les ombres mouvantes
Et l'enfant près des forges
Qui regarde inlassable
Étaient choses et gens au milieu de la plaine
Et parfois aussi le plus beau cri d'amour
Dans l'été d'or montait
Des greffes poussiéreux
Et l'encre renversée sur le papier rayé
Et sur quoi voguaient les pétales d'une fleur
Flétrie par le soleil amer
S'étalait en vains rameaux noirs.
Ah!cette fille au corps de statue
Dont la jupe indigo balayait les planchers
Grinçants et secs dont les grises rainures
Cachaient des grains de blé
Tombés de sacs transportés à l'aurore,
Le soir venu, c'était le bruit des clefs
Sous une étoile encore unique au ciel.
Les gants blancs du berger
Pour son jour de mariage,
Cette femme silencieuse dans la paix des étains
Qu'elle fait reluire dans les ombres mouvantes
Et l'enfant près des forges
Qui regarde inlassable
Étaient choses et gens au milieu de la plaine
Et parfois aussi le plus beau cri d'amour
Dans l'été d'or montait
Des greffes poussiéreux
Et l'encre renversée sur le papier rayé
Et sur quoi voguaient les pétales d'une fleur
Flétrie par le soleil amer
S'étalait en vains rameaux noirs.
Ah!cette fille au corps de statue
Dont la jupe indigo balayait les planchers
Grinçants et secs dont les grises rainures
Cachaient des grains de blé
Tombés de sacs transportés à l'aurore,
Le soir venu, c'était le bruit des clefs
Sous une étoile encore unique au ciel.
Jean Follain , Usage du temps.
Buena Exposición, en un edificio bastante interesante.
RépondreSupprimerQue tengas un bonito día.
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerTu as le chic de nous dévoiler de belles découvertes...
Enfin:"allégorie de la vie" d'une vie dans la bourgeoisie avec des servantes (les coiffes l’attestent) de chaque coté...lol
Très bonne journée, A +
Coucou. Je préfère aussi le quadruple portrait au dernier tableau. La vieille femme me fait un peu peur avec son doigt levé. Bises alpines.
RépondreSupprimerComparaison n'est pas raison ;-)
RépondreSupprimerBien que joli, l'escalier de Dinès semble tout riquiqui comparé aux photos de ces volées vertigineuses.
Merci pour le poème de Jean Follain.
A l'inverse, la photo bénéficie d'un grand angle, et d'autre part, une vision artistique, ce n'est pas du réalisme pur et dur.
RépondreSupprimerComme Dédé, je préfère le premier tableau et j'aime le texte de Follain.
RépondreSupprimerElle est bien jolie la vigne vierge et libre de ton bandeau...
RépondreSupprimerJe ne suis pas tout à fait enthousiasmée par les oeuvres de Madeleine Dinès. Il y a de la joliesse certes mais pas de force
On a l'impression que les mots de Follain se promènent dans une image, ils décrivent avec des couleurs et des formes
Coup de coeur pour ta photo d'accueil, ce magnifique feuillage ensoleillé !
RépondreSupprimerEt puis les deux premiers tableaux plus doux que l'allégorie de la vie un peu sévère :-)
Bonnes fêtes, Miss, à toi et à tes proches.!!
RépondreSupprimerBelle continuation ici et ton autre espace ♥
Très belle image qui accueille les visiteurs.
RépondreSupprimerBonne Année, Miss ! A toi et à tes proches.
Faisons au mieux en ces temps compliqués.
Très intéressant. Madeleine Dinès mérite que l'on s'attarde sur ses oeuvres. Sa vie explique probablement ses peintures "entre les murs". Cela n'a pas dû être facile pour elle de s'exprimer dans l'ombre de son père et de son mari et apparemment elle a réussi. On n'a pas l'habitude voir de pareilles peintures dans lesquelles on a tendance à chercher des influences que l'on trouve. J'en aime beaucoup les couleurs utilisées. J'aurais aimé écouté les commentaires sur Le tableau sur les différences phases de la vie d'une femme, réduite dans cette peinture à la vie propre d'une femme qui ne reçoit aucune aide physique d'un homme: troublant. Elle a si bien sû trouver le temps de s'exprimer: chapeau!
RépondreSupprimerTrès intéressant. Madeleine Dinès mérite que l'on s'attarde sur ses oeuvres. Sa vie explique probablement ses peintures "entre les murs". Cela n'a pas dû être facile pour elle de s'exprimer dans l'ombre de son père et de son mari et apparemment elle a réussi. On n'a pas l'habitude voir de pareilles peintures dans lesquelles on a tendance à chercher des influences que l'on trouve. J'en aime beaucoup les couleurs utilisées. J'aurais aimé écouté les commentaires sur Le tableau sur les différences phases de la vie d'une femme, réduite dans cette peinture à la vie propre d'une femme qui ne reçoit aucune aide physique d'un homme: troublant. Elle a si bien sû trouver le temps de s’exprimer : chapeau!
RépondreSupprimerMerci Miss pour le texte de Jean Moréas qui rejoint la citation de Bobin. Je l'afficherai demain. Bonne soirée du Ier de l'an 2022 :-)
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