Au musée de Vire, une exposition très intéressante "invite à s'interroger sur la séparation des sphères privées et publiques, du travail et du repos, l'objectif du bien-être, les modifications des moeurs ... Un foyer qui suit l'évolution des mentalités et de la société."
Au cours de vos visites et des ateliers proposés, vous découvrirez la dimension universelle du chez-soi, les bouleversements qu'il a pu subir ou encore comment notre façon de vivre influence l'écologie et les sociétés."
L'étude de Michelle Perrot, Histoire de chambres, (Seuil) est également une référence.



Il n'est pas uniquement question de chambres (celle d'un adolescent des années 79 est reconstituée) - mais aussi d' intérieurs normands, bourgeois ou modestes .
Les peintres- ou photographes, comme Willy Ronis (Le déjeuner familial)-
:
Emile Barjot, Joseph Louis Dumas,
Léon Mayet, Jean Veber (Le compositeur René Lenormand donnant une leçon de piano), Jean Béraud, Edouard Debat Ponsan (Avant le bal) , Roger Joseph Jourdain ( Un nuage, Divorce) mettent en scène des intérieurs cossus, feutrés, où la famille et maternité triomphent , mais d'où ne sont pas exclus l'ennui ou la tension dans le couple .

Voici un portrait malicieux réalisé par Jean Veber , dans lequel son fils et le gros chat semblent inverser leurs traits et expressions, le félin, sérieux, et l'enfant chafouin !
Le salon, le boudoir, la cuisine sont donnés à voir, dans des tableaux , du mobilier, des jouets, des ustensiles.(lampes à pétrole, pièges à souris, fer à repasser et sa pelle , batteur à tapis en rotin , etc.)
Nous nous Instruisons chez toi...
RépondreSupprimerRéponse sur le "chat": https://www.chatbotgpt.fr/
Rien de plus Simple et gratuit tu télécharge juste donner une adresse Mail.l'utilisation est simple et intuitive....
Merci Daniel, mais je ne crois pas à ce qui est "intuitif" en informatique.
SupprimerMiss Yves
Tu me mets du pain sur la planche. Passionnant comme sujet. Justement il me prend ces temps-ci d'en parler avec nos amis face à ces crises actuelles entre parents et enfants, à ces situations familiales, à ces diverses mésententes... Surtout la façon dont nous avons été éduqués à percevoir notre environnement. J'ai commencé bien sûr par la photo de Willi Ronis qui peut faire facilement l'objet d'une dissertation. Je vais relire avec plaisir "A room of one's own". Le reste suivra. Une découverte que le portrait de Jean Veber. Quant au batteur à tapis j'en cherche un d'occasion...
RépondreSupprimerC'est vrai que les repas de famille actuels risquent d'être "compliqués comme on dit", voire conflictuels. entre générations : choix des aliments, options relatives à la nourriture, pour différentes raisons ..
SupprimerAutrefois, c'était la politique ou les aspirations des jeunes et les principes des parents qui créaient le conflit, à présent , c'est la nourriture elle-même.
Miss Yves
Ce batteur à tapis est parti en 2023 lorsque j ai quitté la maison. Comme lui je suis obsolète!
RépondreSupprimerBatteur à vendre chez un brocanteur; il aurait sûrement trouvé acquéreur.
Supprimermiss Yves
Coucou. Très très intéressant de décortiquer ce qu'est un chez soi. Je lisais il y a quelques jours en arrière un petit article sur l'évolution des cuisines aujourd'hui. Il y a quelques années en arrière, on ne jurait que par les cuisines ouvertes, pour être avec ses invités, pour tout partager. Aujourd'hui, nouvelle tendance, on ferme à nouveau les cuisines car on ne supporte pas d'avoir du bazar qui se voit, on veut être tranquille pour cuisiner. Comme quoi, l'individualisme repasse par là... le collectif n'est plus à la mode. Ou alors dans un lieu bien confiné. Bises alpines.
RépondreSupprimerNous avons une cuisine ouverte depuis les années 80.
SupprimerC'est vrai qu'il faut jongler pour ne pas imposer aux invités le bazar ,la préparation des plats, les odeurs de cuisine et le bruit de la cocotte-minute , ni celui du lave-vaisselle quand nous regardons la télé. Il rest le plaisir d'être ensemble, et comme nous ne recevons que des amis ou de la famille-et pas de personnalités -rires -peu importe.
Lorsque je vois des films américains ou autres, avec les nouvelles cuisines à la mode, en noir et blanc , froides -et ouvertes!- j'ai l'impression de passer dans un laboratoire.
Pour peu qu'il s'agisse d'une enquête policière, c'est parfait .
Miss Yves
P.S. Un chat ne peut pas être cha-fouin... Dans ce cas là, il serait deux fois chat et donc un dédoublement de la personnalité, un trouble dissociatif de l'identité...Pas simple pour un chat...
RépondreSupprimerDeux fois chat=super chat!
Supprimermiss Yves
Magnifiques toiles ! Celle avec le bébé est sublime.
RépondreSupprimerTu cites Jean Béraud, c'est un de mes préférés.
Belle journée à toi !
Claude
Je me suis promenée dans cette exposition grâce à tes photos toujours bien documentées et cela m'a fait penser au plaisir de retrouver notre "chez nous" après un voyage lointain...
RépondreSupprimerBonne fin de journée !
Contente de te revoir!
Supprimermiss yves
J'ai lu ce livre de Virginia Woolf et m'étais sentie concernée, c'était l'époque où je n'avais pas un espace à moi et où je me sentais coupable de prendre du temps pour moi. "Chafouin" est souvent utilisé à mauvais escient ce qui n'est pas ton cas ici et heureusement !
RépondreSupprimerL'évolution de l'habitat, il doit y avoir bcp de livres et de thèses écrits dessus. Je n'en ai pas le souvenir exact mais lorsque j'ai visité l'appartement de Victor Hugo place des Vosges, j'avais été surprise. Je crois que les pièces étaient distribuées sans couloir. Il y a aussi les logemnts du début du 20ème avec deux accès et donc avec deux escaliers, dont un pour le personnel. Ceci dit une vieille amie de la famille avait acheté dans les années 60 un appartment neuf avec deux accès, l'un donnant sur une chambre indépendante
RépondreSupprimerGrâce à toi, il nous est possible de visiter ces belles expositions. Merci, Miss !
RépondreSupprimerJ'aime ces intérieurs éclairés par la lumière offerte par une fenêtre, y compris "l'intime" de Willy Ronis.